The Devil’s Sons, Tome 2 : une lecture de transition

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Ce second tome a confirmé quelque chose d’important : ma sortie de panne de lecture. Rien que pour cela, il mérite d’être mentionné. Pourtant, si le premier tome m’avait happée par son rythme et sa tension, celui-ci m’a paru plus tiède. Moins haletant, moins d’action, davantage de répétitions émotionnelles. Une lecture agréable, certes, mais pas inoubliable.


J’ai pourtant retrouvé avec plaisir certains personnages, en particulier Carter, que j’aurais aimé voir davantage. C’est typiquement le genre de figure qui me captive : intelligent, calculateur, stratège, porteur de vraies valeurs. L’ombre calme et lucide dans un univers de chaos.


À l’inverse, le héros central m’a été totalement rédhibitoire. Sa violence, son impulsivité, cette immaturité déguisée en passion : tout cela m’a exaspérée. Il agit, regrette, recommence, s’excuse — un cycle sans fin que je trouve insupportable, surtout chez un adulte. J’en vois déjà assez des “je suis désolé” répétés à l’école, où la jeunesse excuse encore un peu la faute. Ici, non.


Quant à l’héroïne, elle commence à me tenir à distance. Trop de contradictions, trop de brusqueries, une agressivité dans les mots qui finit par éroder toute empathie.


Bref, je m’arrête là dans la série. Mais ce tome aura eu le mérite de rouvrir une porte essentielle : celle du plaisir de lire. Et parfois, c’est déjà beaucoup.


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