Cette superbe saga gothique tourne à présent autour d'un personnage aperçu dans le premier opus, Yori. Un personnage aussi ambitieux que tourmenté, prêt à tout pour prendre sa revanche !
L'histoire :
Le tome 1 de la série des Ogres-Dieux, Petit, nous avait permis de découvrir le fils du roi des ogres et son histoire.
Cette fois, l'histoire tourne autour d'un homme peu commun, le chambellan Yori. Le fils illégitime d'un des rares nobles humains autorisés à paraître à la cours des Ogres-Dieux. Son enfance sera marqué par la tendresse et la protection de ses deux parents qui ne pourront malheureusement pas empêcher un incident de se produire avec le fils légitime marquant le début du destin du jeune garçon.
Rejeté par son père, Yori s'enfuit avec sa mère, trouvant refuge dans la partie basse de la ville, ils vont survivre, connaître la misère avant de s'élever dans les plus haute sphère de la société.
Rejeté par son père, Yori s'enfuit avec sa mère, trouvant refuge dans la partie basse de la ville, ils vont survivre, connaître la misère avant de s'élever dans les plus haute sphère de la société.
Le jeune homme étant devenu un bel homme sachant user de ses charmes pour parvenir à ses fins et mu par une haine féroce envers la famille de son père et un amour inconsidéré pour sa mère.
Ce que 'en ai pensé :
Construit à l'identique du tome 1 c'est-à-dire constitué de planches entrecoupées de textes illustrant la vie de personnages sous forme de contes et légendes, la lecture n'est en rien gênée, juste enrichie.
Le scénario de Huber est encore excellent et nous maintient en tension jusqu'à la fin. Le turn over des pages fonctionne à merveille. On s'interroge et on se prend de compassion pour cet être pourtant devenu totalement immoral et féroce. La folie qui l'emplit de plus en plus sans marche arrière possible nous conduit inexorablement vers une fin dont on redoute qu'elle soit malheureuse malgré l'incroyable personnalité du personnage.
Le scénario de Huber est encore excellent et nous maintient en tension jusqu'à la fin. Le turn over des pages fonctionne à merveille. On s'interroge et on se prend de compassion pour cet être pourtant devenu totalement immoral et féroce. La folie qui l'emplit de plus en plus sans marche arrière possible nous conduit inexorablement vers une fin dont on redoute qu'elle soit malheureuse malgré l'incroyable personnalité du personnage.
Le graphisme somptueux de Bertrand Gatignol rempli lui encore à merveille son rôle créant un monde immersif en noir et blanc dans lequel on se plait à se perdre.
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Editions Soleil
Collection : Métamorphose BD
Paru le 15/06/2016
152 pages
Articles
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