L'histoire :
Déborah est une jeune fille de terminal qui porte des bottes grenouilles parce que son SDF de chien lui a mangé toutes ses paires de chaussures et que ses parents ont tendance a oublié.
Entre son père qui ne trouve rien de mieux à faire que de s'éprendre d'une bombe brésilienne et sa mère qui s'enferme pour faire des découpages, Déborah commence à s'éparpiller et connaitre quelques déboires scolaires.
Heureusement la lecture est là pour la sauver et l'égayer ainsi que deux nouveaux amis : Jamal et Victor sur qui elle n'aurait pas parié au départ.
Mon avis :
C'est simple c'est une vrai petite boule de bonheur. La situation que vit notre héroïne qui peut paraître lourde et triste est vécue avec tellement d'auto dérision par notre héroïne que l'on sourit du début à la fin. Quand on éclate pas franchement de rire.
Les personnages secondaires sont si attachants et si bien construits qu'on a un peu l'impression de les connaitre et qu'ils font parti de notre vie. C'est optimiste, audacieux, ironique et tendre.
J'avais un peu peur d'une nostalgie des années lycées qui m'aurait laissé froide mais pas du tout. Les rêves des jeunes années, l'importance que revêt l'amitié, l'innocence face à la cruauté de la vie ... J'ai aimé les émotions que ce livre a pu me conférer.
C'est la première fois que je lis cette auteure et une chose est sûre je vais poursuivre !
" Jamal s'incruste dans mon champ de vision. Il s'accroupit au milieu du hall, lui aussi. Ses grandes incisives sont comme des antennes qui lui sortent de la bouche. Je colle mes genoux contre ma poitrine.
Le monde est flou. Soudain, je suis certaines que c'est la raison pour laquelle on pleure : s'extraire du monde qui nous fait souffrir. Les larmes brouillent les visages, les gens, elles protègent des méchants de la réalité. "
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Collection Romans Grand Format
Paru le 8 mars 2017 et le 8 janvier 2020 aux Editions J'ai lu
472 pages
A partir de 13 ans
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