Les ailes du désir, Wim Wenders


Retour aux classiques avec une "relecture" de ce film paru en 1987 déjà.


L'histoire :


Deux anges contemplent le No man's land qu'est devenu Berlin après la guerre. Invisible aux yeux des hommes, ils ont le pouvoir d'entendre les pensées de chacun et c'est dans ce monde polyphonique qu'ils errent jusqu'à la rencontre d'une belle trapéziste ...

Mon avis :


N'étant pas cinéphile c'est en novice que je couche ici tous mes ressentis sans m'intéresser à ce qu'un adepte percevrait ou non de ce film grandiose si il en ait.

La poésie et le temps :


Éminemment poétique, entrecoupé de phrases courtes qui font mouche, on suit l'ange d'un individu à l'autre et d'une scène à l'autre comme dans un rêve pour prendre conscience qu'il est question de solitude et de conscience exacerbée. Contrairement aux enfants, qui vivent le temps présent qu'ils savourent pleinement, l'homme est alourdi du poids de sa conscience et définitivement seul. Il ne peut apprécier son présent, encombré qu'il est par son passé et son futur.


Le poids de l'héritage :


Le film interroge : Comment vivre après ? Après la guerre ? Après le nazisme ? Après toutes les atrocités ? Se diviser en de multiples individualités est-il la solution ? Chacun doit-il trouver la solution seul ? 

L'amour :


L'ange renonce à son éternité pour l'amour d'une femme, pour éprouver le désir car l'intensité des sentiments n'est-il pas plus fort que la longueur du temps qui endort sentiments et émotions ?

Un film qui ne laisse pas indifférent.

1 commentaire

  1. Bonjour Cristie, un film vu à l'époque de sa sortie. J'en garde un bon souvenir, surtout les acteurs principaux tous malheureusement décédés. Je me souviens des dialogues très écrits de Peter Handke. Bonne journée.

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