La fascination du pire de Florian Zeller




La fascination du pire est le premier livre que je lis de Florian Zeller dont on parle en termes souvent élogieux.

L'histoire :

Un jeune écrivain français part en voyage au Caire suite à une invitation pour une rencontre littéraire. Dans l'avion il se retrouve au côté d'un autre écrivain, personnage trouble dont l'unique préoccupation semble être d'assouvir ses désirs sexuels. Seulement, les femmes islamistes ne sont plus celles décrites dans les correspondances de Flaubert et Millet, rejeté par les prostitués elles-même, il va conduire toute sa petite équipe à la poursuite de sa quête qui s'avère bien différente de celle qu'on imaginait ...

Que sait-on de L'Islam ?

L'art de cet écrivain est de savoir noyer le poisson. On retrouve beaucoup des stéréotypes en cours sur l'islam. En effet, l'auteur brosse un portrait particulièrement sombre sur les musulmans jusqu'à une volte face brutal le dédouanant totalement. Il nage en permanence entre fiction et réalité. Nous laissant nous faire notre propre idée de ce qu'il en est. J'ignore si il a volontairement choisi un sujet polémique mais même si il nous donne une belle leçon sur le pouvoir des mots je regrette d'avoir vu des théories aussi ridicules (la violence des islamistes provient de leur frustration sexuelle) côtoyer de si beaux passages sur la solitude, le couple et la famille dans notre société.

Je note l'originalité dont il a su faire preuve mais je reste déçue par cette fin. C'est sympa le coup du manipulateur manipulé ça crée un peu de suspense mais je crois que cet écrivain gagnerait plus en évitant les effets de style, la polémique et en nous livrant un peu plus de lui même !

Lu également dans le cadre de ma participation au challenge : "A tous Prix" chez Laure

A tous prix


6 commentaires

  1. Merci pour ta participation et bonne journée à toi :)
    Il ne m'intéresse pas du coup ce livre...

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  2. Un auteur que je ne connais pas. Du coup, je pense que je choisirai un autre titre.

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  3. Pas du tout intéressé par ce titre. Je crois même que cet auteur ne finira jamais dans ma PAL.

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    1. On ne t'a jamais dit qu'il ne fallait jamais dire jamais ! ;-)

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